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Reconstruction vernaculaire parasismique

Mission

. Relevé de bâtiments

. Diagnostics

. Entretiens avec les sinistrés

. Conception

Equipe avec Lucie Biarnes, Helen Le Berre et Stéphanie Bournay

Maîtrise d'ouvrage

. ONG Architecture & Development

. ONG Jagaran Nepal

. ENSA-PB

Localisation

Maina Pokhari,

Népal

Avancement

Etudes in situ en novembre 2017

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Contexte

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  • Le Népal, à l’orée de l’Inde et de la Chine, est le troisième pays le plus pauvre d’Asie. En avril et mai 2015, la terre a tremblé à plusieurs reprises, affaiblissant bon nombre d’habitations et faisant disparaître une partie du patrimoine népalais. 
    Un an et demi après ces événements et les actions d’urgence menées par diverses ONG internationales, nous sommes allés dans la région de Dolakha à 20 minutes en hélicoptère de Katmandou, soit 13 heures en autocar du fait du piètre état des infrastructures.

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  • Le pays subit également de fortes inondations durant la mousson de juin à septembre, ainsi que de fréquents glissements de terrain. L’espérance de vie des népalais n’atteint pas 
    68 ans. L’accès aux soins dans les hautes altitudes et la pollution font partie intégrante des problématiques nationales.

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  • L’ONG internationale Architecture & Développement nous a proposé de réaliser un diagnostic technique et social in situ afin de participer à la réalisation d’une charte technique demandée par la National Reconstruction Authority créée en janvier 2016 par le gouvernement népalais. Ce dernier a en effet décidé de verser une aide financière à chaque famille touchée par le séisme pour la construction d’une maison neuve. Le parti communiste souhaite distribuer les subventions de manière équitable en trois temps de construction : fondations,  murs à hauteur d’allège et toiture. A la fin de ces différentes phases, des ingénieurs mandatés doivent valider la conformité de la réalisation avec les catalogues techniques publiés par le NRA.

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  • Sur site, cette théorie est difficilement visible. Trop de ménages ont besoin de ressources financières et les ouvriers interprètent souvent mal les nouvelles règlementations. Des coopératives et des associations sont créées par les habitants pour assurer leur survie et travailler avec les ONG internationales.

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  • Pendant une semaine, nous avons réalisé une multitude d’entretiens avec les habitants de deux villages dans la région de Dolakha et relevé
    35 habitations - maisons traditionnelles détruites et abris en tôle galvanisée. Nous avons également répertorié les réseaux d’eau et d’électricité en Système d’Information Géographique.

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  • L’enjeu de notre travail a été de proposer une méthodologie probante pour tirer le maximum des structures et matériaux réutilisables. Les 2 000 dollars versés par le gouvernement sont en effet insuffisants pour financer des constructions neuves et le modèle actuel ne semble pas se débloquer.

 

 

 

Concept

 

  • Dans chaque hameau, une structure ouverte mais couverte appelée «pati» assure traditionnellement les activités sociales de la communauté. Ces structures sont très utilisées dans les zones rurales. Nous pensons qu’elles devraient être confortées en priorité pour assurer une protection aux habitants et qu’elles pourraient devenir zone de refuge en cas de situatin d’urgence.

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  • L’école privée de Maina Pokhari a été pensée comme une illustration de ces zones de refuge.
    En cas de séisme ou d’inondation, un signal d’alerte est émis depuis cette zone de refuge vers les autres habitations.
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  • Les murs intérieurs sont dans un très mauvais état, l’un d’entre eux est complètement écroulé. 
    L’angle sud-ouest du RDC présente plusieurs fissures et doit être entièrement remplacé.
    La structure de l’escalier béton ne repose pas sur de bonnes fondations. Sa localisation ne permet pas une évacuation sécurisée en cas d’une situation d’urgence.

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  • L’essentiel des éléments structuraux ont été conservés pour que la structure soit le moins fragilisée possible. 
    Le plancher béton existant pèse la moitié du poids des murs en pierre. Il peut donc supporter les poteaux béton existants ainsi qu’un étage et une charpente supplémentaires.
    Le bâtiment doit être déconnecté du talus pour obtenir deux fréquences de résonnance distinctes en cas de séisme. La coursive sera mobile sur la console béton existante en cas de séisme.

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